Grand Prix de Pérenchies
La 38e édition du Grand Prix de la ville de Pérenchies (UCI 1.2) s'est courue ce dimanche avec au programme programme pour les coureurs, 6 tours sans pavés de 12 km suivis de 6 autres tours d'un circuit de 15.2 km comprenant un secteur pavés de 1.2 Km, pour un total de 163.2 kilomètres.
Le départ est très, très rapide, l'allure au sein du peloton ne tombe jamais sous les 50km/h sur un premier circuit certes plat, mais assez tortueux. Les attaques fusent en tête de peloton mais personne ne parvient réellement à faire le trou. Après une heure de course, la moyenne de course est de 49km/h et le peloton est toujours compact, enfin presque. En effet, on note déjà quelques abandons dus, pour la majorité, à des incidents technique. Le peloton roule vite et certains coureurs victime d'ennui mécanique n'ont jamais su rentrer sur le peloton à l'image du lituanien Darijus Dzervus (Veranclassic-Doltcini), premier abandon du jour.
Les kilomètres filent et défilent à une vitesse impressionante, il faut un petit quart d'heure au peloton pour faire le tour du circuit. Finalement, un groupe de 23 coureurs parviendra à se détacher juste avant l'entrée sur le secteur pavé, sous l'impulsion des coureurs du CC Nogent-sur-Oise. On retrouve notamment à l'avant des coureurs comme Gaëtan Bille et Olivier Pardini pour le compte de la formation Verandas-Willems, Benoît Daeninck pour Nogent-sur-Oise, Timothy Dupont pour Roubaix-Lille Métropole ou encore Joeri Stallaert pour la formation Veranclassic-Doltcini mais une nouvelle fois, personne pour Saint-Quentin.
Cependant, la course n'est pas pliée car l'avance du groupe de tête ne dépasse jamais la 1'30" et Quentin, qui figure dans le premier peloton, derrière le groupe de tête, court juste, à l'économie sur une course éxigeante. Il parvient à éviter les chutes et tous les autres pièges. Alors que la course éclate à l'avant car 6 hommes se sont détachés du reste de l'échappé, avec 6 autres en poursuite, le peloton dans lequel figure Quentin s'est cassé lui aussi, sous l'impulsion du dossard 62 de Quentin Tanis, et revient sur le reste de l'échappée, dont un certain Benoît Daeninck, vainqueur il y a deux semaines sur la Ronde Pévéloise. Au passage à la cloche, le groupe de Quentin est parti pour se disputer la 13e place, ce qui reste un résultat satisfaisant sur une épreuve UCI pour un coureur de DN3. Quentin reste concentré, il est fort et se sent capable de sortir un très bon sprint qui lui vaudrait à coup sur une place parmi les 20 premiers. Le groupe de tête passe le secteur pavés pour la dernière fois, suivi, environ 1' plus loin des 6 poursuivants puis, pointés à 2' désormais, le peloton dans lequel figure Quentin.... qui perce.... Véritable coup de masse sur la tête pour le coureur Saint-Quentinois. La voiture du VCA, placée dernière dans la file des voitures, ne peut remonter le dépanner car les comissaires font barage, c'est finalement un assistant de l'ESEG Douai qui dépannera Quentin, mais il est trop tard, le mal est fait. Quentin tente de repartir à bloc, pour accrocher une place dans les 30 premiers, mais il est lancé, seul dans un contre-la-montre de 8km, avec un autre peloton lancé derrière lui. Sa course est terminée, Quentin se fait littérallement avaler à 200 mètres de la ligne, 200 petits mètres qui vont le propulser dans les profondeurs du classement ce soir... Quentin termine l'épreuve complètement lessivé, à bout de forces et extrêmement déçu. La place, 89e aujourd'hui, ne reflette vraiment pas ses capacités sur le vélo, comme souvent cette saison... Certes, il aurait pu et aurait probablement du être devant aujourd'hui, le résultat aurait du être là aujourd'hui, mais il a encore prouvé à tous ceux qui le connaissent aujourd'hui que sa place n'est pas en DN3, mais bien chez les professionnels car nombreux sont ceux qui se sont arrêtés, à Pont-à-Marcq, mais aussi aujourd'hui, sur le circuit de Pérenchies.
La roue finira bien par tourner en ta faveur, d'ici là, accroche-toi!
NB: Après relecture du classement, il s'avère que celui-ci est entièrement FAUX! En effet, l'exemple simple est, pour le VCA Saint-Quentin, la présence de Nicolas Bertuille (48e) et de Gauthier Derycke-Chemin (37e) dans le classement alors que ces deux coureurs n'ont PAS PRIS LE DEPART! Notons également la présence de Mickaël Welvaert (29e) et de Grégoire Denève (38e), qui ont, quant à eux, ABANDONNE l'épreuve! Ceci est absolument scandaleux!
